AustLit logo

AustLit

Salon du Livre Océanien de Rochefort - 28-30 March 2014
The first salon of the Oceanian book at Rochefort
(Status : Public)
Coordinated by The AustLit Dev. Team
  • Terri Janke

    Terri Janke wrote a semi-autobiographical novel Butterfly Song, which is translated in French by Au Vent des Iles. She has written books with her children: Kin Island with Jaiki Pitt and What Makes a Tree Smile? with Tamina Pitt. She has written short stories, poems, and many legal articles. Terri is the managing partner of Terri Janke and Company. Operating for fourteen years, her firm has an international reputation in Indigenous intellectual property. Terri has worked as a consultant to the World Intellectual Property Organisation and was engaged as the Australian lawyer on the Australian Indigenous Art Commission at the Musee du Quai Branly in Paris. In 2011, she was awarded a prestigious Indigenous Australian Award: NAIDOC Person of the Year. In 2013, she was listed by Australian Financial Review and Westpac as one of Australia’s women of influence for business. She is working on her second novel.

    (en francais...) Elle est l'auteur d'un récit en partie autobiographique avec La Chanson du papillon traduit en français et publié par Au vent des îles. Elle a écrit des livres avec ses enfants : Kin Island avec Jaiki Pitt, et What Makes a Tree Smile?, avec Tamina Pitt. Auteur de nouvelles, de poèmes et de nombreux articles juridiques, Terri est co-dirigeante de Terri Janke and Company. Depuis 14 ans, cette société a acquis une notoriété internationale dans le domaine de la propriété intellectuelle des peuples autochtones. Terri a travaillé comme consultante pour l'Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle et a été engagée comme avocate australienne pour la commande d’art aborigène australien du musée du Quai Branly à Paris. En 2011 elle a remporté le prestigieux prix Indigenous Australian Award-NAIDOC-personne de l'année. En 2013 elle a été listée par l'Australian Financial Review et Wespac comme l'une des femmes d'influence dans le monde des affaires. Elle travaille actuellement sur son deuxième roman.

  • Annie Langlois

    Annie Langlois lived in Australia for seven years, where she taught French at the University of New England, as well as in other schools. During this stay, she benefited from an Australian government scholarship to work on an Aboriginal language. That’s how she found herself living in the Areyonga community in the central desert (Northern Territory), for eighteen months, sharing Aboriginal people’s lives, learning the Pitjantjatjara language, and observing the influence of English on this native language. She presented her thesis to the University Of New England (Australia) in 1999, and her research was published by the University of Canberra (ANU) in 2004. Back in France, she has wanted to share with others her knowledge of Aboriginal language and culture. She has published many articles and works for the youth on Australia and its indigenous people, including Dix contes d’Australie with Editions Flammarion.

    (en francais...) Elle a vécu pendant 7 ans en Australie où elle a enseigné le français à l’université de Nouvelle-Angleterre ainsi que dans différentes écoles. Pendant ce séjour, elle a bénéficié d’une bourse d’études du gouvernement australien pour travailler sur une langue aborigène. C’est ainsi qu’elle s’est retrouvée pendant 18 mois dans la communauté d’Areyonga, dans le désert central (Territoire du Nord), partageant la vie des Aborigènes, apprenant la langue pitjantjatjara et observant l’influence de l’anglais sur cette langue autochtone. Elle a présenté son doctorat à l’université de la Nouvelle-Angleterre (Australie) en 1999 et ses recherches ont été publiées par l’université de Canberra (ANU) en 2004. De retour en France, elle a eu envie de partager avec les autres sa connaissance de la langue et de la culture aborigène. Elle a publié de nombreux articles et des ouvrages pour la jeunesse sur l’Australie et son peuple autochtone, dont Dix contes d'Australie aux Editions Flammarion.

  • Marcia Langton

    © Peter Casamento

    Professor Marcia Langton AM PhD Macq U, BA (Hons) ANU, FASSA has held the Foundation Chair of Australian Indigenous Studies at The University of Melbourne since February 2000. As an anthropologist and geographer, Professor Langton has made a significant contribution to government and non-government policy, as well as to Indigenous studies at three universities. Her research concerns Indigenous relationships with place, land tenure and environmental management, agreement-making, and treaties in the Northern Territory and Cape York Peninsula. Her work in anthropology and the advocacy of Aboriginal rights was recognised in 1993 when she was made a member of the Order of Australia. In 2001, Professor Langton became a Fellow of the Academy of Social Sciences in Australia and was awarded the inaugural Neville Bonner Award for Indigenous Teacher of the Year in 2002.

    (en francais...) Professeur d’université, docteur de l’université de Macquarie (Sydney, Australie), Marcia Langton occupe la première chaire d’Etudes autochtones australiennes de l'université de Melbourne depuis février 2000. Anthropologue et géographe, elle a considérablement contribué aux politiques gouvernementales et non gouvernementales ainsi qu'aux Etudes autochtones de trois universités australiennes. Ses recherches sont relatives aux relations des autochtones avec le lieu, au régime foncier et à la gestion de l'environnement, et à la conception d'accords et de traités dans le Territoire du Nord et la péninsule du Cap York.

    Son travail en anthropologie et pour la défense des droits des Aborigènes a été reconnu en 1993 lorsqu'elle a été nommée membre de l'Ordre d'Australie. En 2001, Marcia Langton est devenue membre (Fellow) de l'Académie des Sciences Sociales d'Australie. En 2002 elle a été récompensée par le prix Neville Bonner décerné en Australie à l’enseignant autochtone de l'année.

  • Catherine C. Laurent

    Born in 1962, she came to New Caledonia in 1993 after hearing the call of the Pacific. Since she was a little girl, she had dreamt of Australia and of escaping the grey skies of her native Lorraine. It’s in Caledonia that she finally managed to settle and make contact with the Pacific world. From there, she also went to Tahiti and then Easter Island. The Australian dream remains and she especially loves the literature of this continent country. She studied literature in Aix-en-Provence. She then settled at St-Pierre-et-Miquelon, where she worked on the radio. Her life in Caledonia has taken her to Ile des Pins, Bourail, and Noumea, where she has taught, shared the life of the country’s inhabitants, and written. Back in France since two years ago, she is still writing: novels, poetry, theatre, and also children’s books about Oceania.

    (en francais...) Née en 1962, elle est arrivée en Nouvelle-Calédonie en 1993 poussée par l’appel du Pacifique. Depuis toute petite elle rêvait de l’Australie pour échapper à la grisaille de sa Lorraine natale. C’est en Calédonie qu’elle a pu s’installer finalement pour vivre au contact de ce monde Pacifique. De là, elle a pu aussi aller à Tahiti puis à l’île de Pâques. Le rêve australien demeure et elle apprécie tout particulièrement la littérature de ce pays continent. Elle a effectué des études de littérature à Aix-en-Provence. Elle s’est installée ensuite à St-Pierre-et-Miquelon où elle a travaillé à la Radio. Sa vie en Calédonie s’est déroulée entre l’île des Pins, Bourail et Nouméa où elle a enseigné, partagé la vie des gens du pays et écrit. De retour en France depuis deux ans, elle poursuit l’écriture : romans, poésie, théâtre mais aussi livres jeunesse sur l’Océanie.

  • Philip McLaren

    Philip McLaren is a multi-prize-winning author of historical fiction, contemporary fiction and non-fiction, social commentary, screenplays, and academic essays. He’s written seven novels, four of which are translated and distributed internationally. He holds a Doctor of Creative Arts degree, and has lectured in Canada, England, France, Spain, Germany, New Zealand, and Australia. He has also worked as a professional musician and exhibited paintings and sculpture in London, Toronto, Vancouver, Nassau, and Sydney over the past fifty years. He has been a writer, producer, director, and editor in film and television, and previously worked as a set designer, animator, illustrator, graphic designer, and scenic artist for the networks NBC, CBS, and ABC in the USA; CBC and CTV in Canada; Seven, Nine, and Ten in Australia; and the NZBC in New Zealand. He has amassed well over 100 on-screen credits.

    (en francais...) Ecrivain de multiples fois récompensé, Philip McLaren est l'auteur de romans, de romans historiques et d'écrits non-romanesques, de commentaires sociaux, de pièces de théâtre et d'essais universitaires. Il a écrit sept romans dont quatre ont été traduits et publiés dans de nombreux pays. Il est titulaire d'un doctorat dans la spécialité des Arts créatifs et il a enseigné au Canada, en Angleterre, France, Espagne, Allemagne, Nouvelle-Zélande et Australie. Il a aussi exercé en temps que musicien professionnel et exposé peintures et sculptures à Londres, Toronto, Vancouver, Nassau et Sydney pendant une cinquantaine d'années. Il a été auteur, producteur, directeur et monteur pour le cinéma et la télévision. Auparavant il a été décorateur, animateur, illustrateur, dessinateur et scénographe pour les réseaux NBC, CBS et ABC aux USA, CBC et CTV au Canada et les réseaux Seven, Nine et Ten en Australie ainsi que NZBC en Nouvelle-Zélande. Il apparaît dans plus de 100 génériques. Ses ouvrages traduits en français s’intitulent : Tueur d’Aborigènes (Gallimard), Utopia (Editions Traversées), Nouveaux rêves (Le fil invisible).

  • Marcel Melthérorong

    An author and a musician, Marcel Meltérorong was born in Noumea in a family hailing from Vao (Vanuatu). He spent all his youth in New Caledonia. He chose to settle in Vanuatu and became one of the most dynamic players in Port-Vila cultural life. He takes part regularly in the organisation of the biggest events of the capital and has created two groups that have attracted a lot of attention: XX Squad and Kalja Riddim Klan. His first, partly autobiographical novel, Tôghàn, published by the Alliance Francaise of Port Vila in 2007, was selected for the award Prix RFO du Livre in 2007. The second edition included a preface by JMG le Clézio. It is a first novel in two ways, as it is also the first to be written by a Vanuatian author. His second novel, Nagaemas, which was also published by the Alliance Francaise of Port Vila, came out in 2013. That same year, he received a knighthood in Arts et Lettres.

    Auteur et musicien, Marcel Melthérorong est né à Nouméa dans une famille originaire de Vao (Vanuatu). Il a passé toute sa jeunesse en Nouvelle-Calédonie. Il a fait le choix de s'installer au Vanuatu et il est devenu l’un des acteurs les plus dynamiques de la vie culturelle de Port-Vila. Il participe régulièrement à l’organisation des plus grandes manifestations de la capitale et a créé deux groupes très remarqués : XX Squad et Kalja Riddim Klan. 
Son premier roman en partie autobiographique Tôghàn, publié par l’Alliance française de Port Vila en 2007, a été sélectionné pour le « Prix RFO du Livre 2007 ». La seconde édition a été préfacée par JMG le Clézio. Il s’agit d’un premier roman à double titre. En effet, c’est le premier à avoir été écrit par un auteur vanuatais. Son second roman Nagaemas, également publié par l'Alliance française de Port Vila, est sorti en 2013. Cette même année, il a été décoré Chevalier des Arts et Lettres.

  • Frédéric Ohlen

    © Éric Dell’Erba, 2012

    A writer, poet, editor, and teacher, Frédéric Ohlen spent his early years in his grandfather’s farm in Nouméa. He learnt there the love of words and of the world. President of the Maison du Livre, founder of the publishing house l’Herbier du Feu, author of collections of poems and of short-stories, he also writes for the theatre. He is one of the major voices of Oceania today. Frédéric Ohlen has published about forty works: fictions, life-stories, collections of poetry, and albums for young people. He was a prize-winner of the Salon international du livre océanien (SILO) for La Lumière du monde (2005). His tale 'Premier Sang' was translated into Italian. In 2006, his poems were read by Laurent Stocker at the Comédie-Francaise. In 2009, Frédéric Mitterand awarded him a knighthood in Arts et Lettres. This year, the Éditions Gallimard will publish Quintet, his first novel.

    (en francais...) Écrivain, poète, éditeur, enseignant, Frédéric Ohlen vit ses premières années dans la ferme de son grand-père, à Nouméa. Il y apprendra l’amour des mots et du monde. Président de la Maison du Livre, fondateur des éditions l’Herbier de Feu, auteur de recueils poétiques, de nouvelles, il écrit aussi pour le théâtre. C’est l’une des voix majeures de l’Océanie d’aujourd’hui. Frédéric Ohlen a publié une quarantaine d’ouvrages : fictions, récits de vie, anthologies poétiques, albums jeunesse... Lauréat du Salon international du livre océanien (SILO) pour La Lumière du monde (2005), il a animé l’Unité Production d’écrits à l’Université de la Nouvelle-Calédonie. Son récit Premier Sang a été traduit en italien. En 2006, ses poèmes ont été lus à la Comédie-Française par Laurent Stocker (césar du meilleur espoir masculin, 2008). En 2009, Frédéric Mitterrand le fait chevalier des Arts et des Lettres. Cette année, les Éditions Gallimard publieront Quintet, son premier roman.

  • Bernard Pichevin

    After a career as a sailor, during which he made multiple stays in French Polynesia in 1957 and 1987, Bernard Pichevin wanted to deepen the knowledge that he had acquired about the language, the history, and the culture of those islands. While studying with the Institut national des langues et civilisations orientales (National Institute of Languages and Oriental Civilisations), he became interested more especially in the main chiefs (the arii) encountered by the first European navigators, and in their ancestors and descendants. His university career finished with a postgraduate thesis that became the basis for the book Généalogies et Histoire de Tahiti et des îles de la Société, de prestigieuses lignées d’arii.

    (en francais...) Après une carrière de marin, au cours de laquelle il a effectué plusieurs séjours en Polynésie française entre 1957 et 1987, Bernard Pichevin a voulu approfondir les quelques connaissances qu’il avait acquises de la langue, de l’histoire et de la culture de ces îles. Inscrit à l’Institut national des langues et civilisations orientales, il s’est peu à peu intéressé plus particulièrement aux principaux chefs (les arii) rencontrés par les premiers navigateurs européens, à leurs ancêtres et à leurs successeurs. Son parcours universitaire s’est achevé par une thèse de doctorat dont est tiré l’ouvrage Généalogies et Histoire de Tahiti et des îles de la Société, de prestigieuses lignées d’arii.

  • Denis Pourawa

    © Christelle Westphal

    An author, novelist, poet, playwright, story-teller, lyrical artist, and performer, Denis Pourawa, born in 1974 in Noumea, built a prolific and protean body of work when, in the wake of the Evenements, he, the child of Canala who grew among the elders of his paternal clan in the valley of ancestors, decided to quit school. With artist Tokiko, he wrote a first book that bears the mark of the literary landscape of his country, Entre voir les mots des murs. Since 2009, Denis Pourawa has endeavoured to advocate for his people and his culture in France. He published a collection of poetry with Vents d’Ailleurs, La Tarodière, and has taken part in various artistic adventures, in particular with director Hassane Kouyaté. He has taken part in a choregraphical project titled Trajectoire K, created in the Rhône-Alpes region (France), and presented at the Quai Branly museum in Paris after a tour in New Caledonia.

    (en francais...) Auteur, nouvelliste, poète, dramaturge, conteur, artiste lyrique et performeur, Denis Pourawa, né en 1974 à Nouméa, construit une œuvre prolifique et protéiforme depuis qu’au lendemain des Événements lui, l’enfant de Canala, qui a grandi parmi les anciens du clan paternel de sa « vallée des ancêtres », prend la décision de quitter l’école. Avec l’artiste Tokiko, il signe un premier livre qui marque le paysage littéraire du pays, Entre voir les mots des murs.
 Depuis 2009, Denis Pourawa s’attache à porter haut et fort la parole de son peuple et de sa culture en France. Il a publié un recueil de poésie chez Vents d’ailleurs, La Tarodière, et participé à diverses aventures artistiques, notamment avec le metteur en scène Hassane Kouyaté.
Il a participé à un projet chorégraphique intitulé Trajectoire K qui a été créé en Rhône-Alpes, présenté les 25 et 26 janvier 2014 au musée du quai Branly après une tournée en Nouvelle-Calédonie.

  • Christian Robert

    Christian Robert created the publishing house Au vent des iles in Tahiti in the late 1980s. He endeavoured to develop a diverse catalogue of works originating in the Oceanian region. In particular, the collection Littératures du Pacifique welcomed an original, authentic, and largely unknown literature, especially in French-speaking countries. His position as publisher in the Pacific region enables him to connect with great authors from that region, French and English speaking, which he tries to bring together in this collection.

    (en francais...) Christian Robert, a créé à Tahiti à la fin des années 80 la maison d'édition Au vent des iles. Il s'attache à développer un catalogue varié, d'ouvrages issus de la zone océanienne. En particulier la collection Littératures du Pacifique, qui accueille une littérature originale, authentique et méconnue, notamment dans les pays francophones. Sa position d’éditeur dans le Pacifique lui permet de nouer des contacts plus directs avec les grands auteurs, francophones et anglophones, du Pacifique qu'il s'efforce de réunir au sein de cette collection.

  • Marie Salaün

    Marie Salaün is a lecturer at the Université de Nantes, in Educational Science. After a thesis on the history of the schooling of the New Caledonian Kanaks, published with Presses Universitaires de Rennes, in 2005 with the title L’école indigène. Nouvelle-Calédonie: 1885-1945, she continued her research on the question of decolonising schools and native sovereignty in relation to education. She became interested, in particular, in the United States’ politics in Hawaii and France’s in New-Caledonia, with the goal of adapting education systems to the local linguistic and cultural reality of the Pacific. She is currently working on a project in Tahiti about the question of native families’ relationship with schooling in a postcolonial context.

    (en francais...) Elle est professeur à l’Université de Nantes, en Sciences de l’éducation. Après une thèse sur l’histoire de la scolarisation des Kanak de Nouvelle-Calédonie publiée aux Presses Universitaires de Rennes en 2005 sous le titre L’école indigène. Nouvelle-Calédonie. 1885-1945, elle a poursuivi des recherches sur la question de la décolonisation de l’école et de la souveraineté autochtone en matière d’éducation. Elle s’est notamment intéressée aux politiques menées par les Etats-Unis à Hawai’i et par la France en Nouvelle-Calédonie en vue d’adapter les systèmes éducatifs aux réalités linguistiques et culturelles locales du Pacifique. Elle travaille désormais sur la question du rapport à l’école des familles autochtones en contexte postcolonial, dans le cadre d’un projet à Tahiti.

  • Chantal T. Spitz

    © Marie-Jeanne Dhuez

    Born in 1954, Chantal T. Spitz is a Tahitian, a mother, grandmother, aunt, great-aunt, lover, friend, and writer. She is the author of L’Ile des rêves écrasés, a first Tahitian novel published in 1991 with Editions de la plage, then republished by Au vent des îles. It was the first Tahitian novel to be translated into English by Jean Anderson and published with Huia Pubishers, Wellington, Te Aotearoa. She then published Hombo, transcription d’une biographie (Editions Te Ite, 2001, Au vent des Iles, 2012), Pensées insolentes et inutiles (Editions Te Ite, 2008), and Elles, Terre d’Enfance, roman à deux encres (Au vent des îles, 2011). Spitz is a founding member of the Groupe Littérama’ohi association (founded 2001) for the promotion of native literature of French Polynesia, and publishing director of the magazine Littérama’ohi since 2008.

    (en francais...) Née en 1954. Tahitienne mère grand-mère tante grand-tante amante amie écrivain. Elle est l’auteur de L’Ile des rêves écrasés, premier roman tahitien publié en 1991 aux Editions de la plage puis réédité par Au vent des îles, et premier roman tahitien traduit en anglais par Jean Anderson et publié chez Huia Pubishers, Wellington, Te Aotearoa. Elle publie ensuite Hombo, transcription d’une biographie (Editions Te Ite, 2001, réédition Au vent des Iles, 2012), Pensées insolentes et inutiles (Editions Te Ite, 2008), et Elles, Terre d’Enfance, roman à deux encres (Au vent des îles, 2011). Elle est membre fondateur de l’association Groupe Littérama’ohi, 2001 pour la promotion de la littérature autochtone de la Polynésie française et directrice de publication de la revue Littérama’ohi depuis 2008.

  • Isabelle Roy

    Isabelle Roy obtained a Master of Translation at the University of Rennes II and collaborated with the weekly Courrier International for four years as a freelance translator. She then joined the Actes Sud publishing house, in Arles, where she produced her first literary translations: photography books, then a novel (Portrait de l’artiste en hors-la-loi from Australian writer Fiona Capp). In 2009, she settled in Pau, where she now lives. She translated Alan Duff’s last novel (temporarily titled À la vie, à la mort), which is scheduled to be published in spring 2014 with publishing house Actes Sud.

    (en francais...) Isabelle Roy, traductrice : Titulaire d’un DESS de traduction obtenu à l’université de Rennes II après un cursus « Langues, Culture et Civilisation Etrangère » à l’université de Bordeaux III, Isabelle Roy a collaboré avec l’hebdomadaire Courrier International pendant quatre années en tant que traductrice pigiste. Elle a ensuite intégré les éditions Actes Sud, à Arles, où elle s’est vue confier ses premières traductions littéraires : des livres de photographie, puis un roman (Portrait de l’artiste en hors-la-loi, de l’Australienne Fiona Capp). En 2009, elle s’installe à Pau où elle vit aujourd’hui. Elle a traduit le dernier roman d’Alan Duff (provisoirement intitulé À la vie, à la mort), dont la parution est prévue au printemps 2014 aux éditions Actes Sud.

  • Nathalie Heirani Salmon-Hudry

    Following a medical error at her birth, Nathalie Heirani Samon-Hudry suffers from a cerebral-motor disability. Despite this important disability, she tries to live in the most normal way possible, dealing with prejudice and hardship. Her journey is one of a person for who nothing is easy. Every day is a challenge and she takes it up thanks to the infinite love of her mother. A medical evacuation to France will support her in her idea that a disabled person is a normal person, one just needs to look well. She fights, she learns, and she builds herself in a world where her disability requires a special effort for things that seem so simple to the abled. An atypical journey for a normal life. She writes her first novel with a head wand. In this testimony, Nathalie shares her small and big joys, her great difficulties, and her successes with courage and dignity.

    (en francais...) Nathalie Heirani Salmon-Hudry : Suite à une erreur médicale à sa naissance, Nathalie Heirani Salmon-Hudry est infirme moteur cérébral. Malgré ce handicap important, elle cherche toujours à vivre aussi normalement que possible, faisant face aux préjugés et aux difficultés. Son parcours dans la vie est celui d'une personne pour qui rien n'est facile. Chaque jour est un défi et elle le relève grâce à l'amour infini de sa mère. Une « évasan » - évacuation sanitaire - en France la confortera dans l’idée qu’un « handicapé » est une personne « normale », il suffit de bien regarder. Elle se bat, elle apprend, et elle se construit dans un monde ou son handicap lui impose un effort particulier pour les choses qui paraissent les plus simples aux valides. Un parcours atypique pour une vie normale. Elle écrit son premier roman Je suis née morte avec une licorne. Dans ce témoignage Nathalie expose ses petites joies et ses grand bonheurs, ses immenses difficultés et ses réussites avec courage et dignité.

  • Mireille Vignol

    During the eighteen years that she lived in Australia, Mireille Vignol worked for fifteen years with the Australian Broadcasting Corporation: ten years as a bilingual radio journalist for the Pacific section of Radio Australia, where she covered a lot of cultural festivals in the region, as well as directing and presenting a weekly program about indigenous current affairs, and five years with Radio National, in particular, the literary program Books & Writing. Mireille Vigno has since then translated many Oceanian authors: Australian writers Kate Grenville, Anna Funder, Kenneth Cook, Sylvia Lawson, Peter Temple, and Evie Wyld; Maori writers Witi Ihimaera, Alice Tawhai, Isabel Waiti-Mullholand; Tongan writer Epeli Hau’ofa; and American writers Steve Stern, Walter Mosley, Michael Koryta, Jan Burke, Roger Smith, and George Pelecanos.

    (en francais...) Mireille Vignol : Pendant les dix-huit ans qu’elle a vécu en Australie, Mireille Vignol a travaillé quinze ans au sein de l’Australian Broadcasting Corporation : dix ans comme journaliste radio bilingue au service Pacifique de Radio Australie (équivalent de RFI), où elle a alors couvert de nombreux festivals culturels dans la région, et réalisé et présenté un programme hebdomadaire sur l’actualité aborigène et indigène ; et cinq ans au sein de Radio National (équivalent de France Culture) avec en particulier la réalisation du programme littéraire Books & Writing. Mireille Vignol a depuis traduit de nombreux auteurs océaniens, des Australiens, Kate Grenville, Anna Funder, Kenneth Cook, Sylvia Lawson, Peter Temple, et Evie Wyld, de Nouvelle-Zélande, des Maoris, Witi Ihimaera, Alice Tawhai, Isabel Waiti-Mullholand, du Tongien, Epeli Hau’ofa et des écrivains américains, Steve Stern, Walter Mosley, Michael Koryta, Jan Burke, Roger Smith et George Pelecanos.

  • Guy Wallart

    This big man from Dunkirk would have liked to always stay a child. But being a good head taller than everyone else, he had to commit his life to the child he would have liked to stay, and, by extension, to children generally. This is why, after having being a primary-school teacher for a long time, he tried to amuse them, to educate them, and to surprise them, which led him to start writing and illustrating a number of stories for children and to create his own publishing house in 1986, called Éditions des Mers Australes.

    (en francais...) Ce grand gaillard Dunkerquois aurait voulu rester pour toujours un enfant. Mais dépassant d’une bonne tête tout son entourage, il dû se résoudre à consacrer sa vie à l’enfant qu’il aurait pu rester et, par conséquent, aux enfants tout court. C’est ainsi qu’après avoir été longtemps instituteur, il a cherché à les amuser, à les instruire et à les surprendre. C'est ainsi qu'il commence par écrire et illustrer nombre d’histoires pour les enfants et décide de créer sa maison d'édition en 1986 du nom des Éditions des Mers Australes.

  • Paul Wamo

    © Éric Dell’Erba, 2012

    Born in 1981, in the Xepenehe tribe, in Lifou, Paul Wamo grew up in Nouméa, where his parents exiled themselves when he was two. Paul discovered poetic writing in high school, a discovery he says was lifesaving. Today, he sees poetry as a medicine that can cure souls, or make them dream', and as 'the most beautiful portrayal of freedom'. A celebrated author, thanks to his collection of poetry Le Pleurnicheur, Paul Wamo produced his first album in 2008: J'aime les mots, a CD-book of seventeen poems put to music and slammed. In 2001, he reached a new step by mixing his voice with the dance of the Wetr troup and Nyan company. In 2013, he presented his new show, EkoooO, within the kanak exhibition, l'art est une parole, at the Quai Branly museum in Paris, a show inspired by forms of speech unique to kanak ceremonies.

    (en francais...) Paul Wamo : Né en 1981, à la tribu de Xepenehe, à Lifou, Paul Wamo grandit à Nouméa où ses parents « s'exilent » quand il a 2 ans. Paul découvre l'écriture poétique au lycée, une rencontre qu'il dit salvatrice. Aujourd'hui il voit la poésie « comme un médicament qui peut guérir les âmes, ou les faire rêver », et comme « la plus belle représentation de la liberté ». Reconnu auteur, grâce à son recueil de poèmes Le Pleurnicheur, Paul Wamo sort son premier album en 2008, J'aime les mots, un livre-CD de 17 poèmes mis en musique et slamés. En 2011, il passe un nouveau cap en mêlant sa parole à la danse de la troupe du Wetr et de la compagnie Nyan. En 2013, il présente son nouveau spectacle EkoooO dans le cadre de l'exposition KANAK, « l'art est une parole », au musée du quai Branly à Paris, un spectacle inspiré des formes de discours propres aux cérémonies kanak.

You might be interested in...

X